[DOSSIER] Grand Theft Auto | Ces jeux et DLC finalement annulés
On ne présente plus la saga des Grand Theft Auto. Ces jeux ont marqué pendant plusieurs générations le monde du jeu vidéo, et ils continuent sur cette lancée. À la veille de 2025, les joueuses et joueurs lorgnent sur le prochain opus tant attendu qu’est Grand Theft Auto VI. Mais d’abord, pour patienter, découvrons ensemble les jeux Grand Theft Auto qui auraient normalement dû voir le jour.
Aux grands désespoirs des plus grands fans de la licence de Grand Theft Auto, certains jeux qui devaient être compris dans celle-ci n’ont malheureusement jamais vu le jour. Mais, heureusement, d’autres ont atterris dans les rayons des jeux vidéo et ont souvent dépassé les millions d’exemplaires vendus, comme Grand Theft Auto V, s’il fallait donner un exemple.
Ces jeux de la licence Grand Theft Auto finalement annulés
Il est de notoriété publique que Rockstar Games est un studio de développement de jeux vidéo qui se veut rigoureux. Et qui dit rigueur, dit volonté de mettre sur le marché des opus parfaitement construits. Alors, est-ce pour cette raison que de nombreux jeux qui auraient dû compléter la licence ont finalement été annulés ? Se poser la question semble légitime, nous allons donc découvrir ensemble cette liste des jeux auxquels nous aurions aimé jouer…
Race ‘N’ Chase
C’est en réalité sous ce nom, Race ‘N’ Chase, qu’aurait dû voir le jour Grand Theft Auto. Au départ, c’est l’idée d’un jeu d’exploration avec plusieurs jeux différents. Par exemple, il y avait un niveau Canonnball Run proposant une course poursuite dans une des trois villes prévues, New-York, Venise et Miami. Aussi, Demolition Derby où l’objectif est de détruire autant de voitures ennemies que possible, et deux modes de braquages de banque (ici on retrouve complètement l’âme d’un GTA).
Finalement, ce qui intéressera plus le studio, ce n’est plus la police, mais bel et bien les criminels. C’est alors que le tout premier Grand Theft Auto verra le jour en 1997, sur PC et PlayStation.
GTA 64 et GTA Sega Saturn
Nous le savons, le premier opus de cette licence-phare est donc sorti sur PC et PlayStation, mais quand est-il des autres consoles japonaises de l’époque, comme la Nintendo 64 et la Sega Return ? Si nous l’évoquons aujourd’hui, c’est que ces versions ont finalement été annulées.
À l’origine, ces portages faisaient à tout le moins parti de l’accord initial entre BMG (l’ancêtre de Rockstar Games) et DMA Design (l’ancêtre de Rockstar North). La version prévue sur la console de Sega, la Saturn, est finalement annulée dans le magazine Saturn Power, n°10, en février 1998. On peut lire dans les lignes de l’article que le projet ne verra finalement pas le jour, faute d’un cambriolage d’un entrepôt stockant les 18 000 versions, dans la nuit du 1er au 2 décembre 1997. C’est la version qui a été donnée…
Une demande trop importante de Nintendo ?
Du côté de Nintendo, les déceptions sont toutes aussi grandes. Même si le portage était lui aussi prévu, il n’a pas été davantage respecté pour autant. Selon Gary Penn, directeur créatif de Grand Theft Auto, Nintendo a voulu être trop gourmand en demandant en quelque sorte une exclusivité. Finalement, les deux studios ont opté pour le jeu Space Station Silicon Valley, ce qui a de facto écarté la Nintendo. De même pour la version Saturn, les studios ont dû l’abandonner. En effet, celle-ci posait trop de problèmes.
Nous avons dû les supprimer pour être sûrs de pouvoir nous concentrer sur les autres versions. La décision a donc été prise de se concentrer sur le PC et la PlayStation
En réalité, les développeurs étaient en train de produire une version PC assez puissante. Brian Baglow l’explique, « Nous étions en tête avec la version PC, qui est sans doute la plus puissante. Elle était donc en cours de construction – les rails s’abaissaient devant le train dans de nombreux endroits – et l’idée de réécrire un moteur différent pour la N64, puis de trouver comment retirer du contenu et des capacités, n’avait aucun sens ».
GTA 1.5
Avant le développement de Grand Theft Auto 2, l’idée initiale de DMA Design était d’offrir une version étendue aux joueurs, et non pas une suite à proprement dite.
GTA 2 devait être juste un remake du premier jeu, avec un peu plus de détails. Il ne s’agissait pas d’un projet cynique. C’était un peu comme GTA 1.5. De nos jours, on pourrait y penser en termes de DLC, ou de remaster avec DLC, ce qui était une idée géniale parce que le premier était complètement raté et avait vraiment besoin d’être corrigé
De « GTA 1.5 » serait en quelque sorte une extension (un DLC). C’est ce que Rockstar préconise pour apporter de nouveaux éléments de jeux à GTA Online par exemple. Finalement, après le rachat de DMA Design par Take-Two, cette dernière à préféré développer une suite à part entière, et c’est la raison pour laquelle ce jeu n’a jamais vu le jour, pour laisser place à Grand Theft Auto II.
On remarque alors que la firme étoilée reste sur la même ligne commerciale depuis toutes ces années, elle évalue toujours le potentiel succès d’un titre avant de le développer. Et d’ailleurs, c’est assez vérifié par les nombreuses annulations d’extensions qu’a subit Grand Theft Auto 5.
GTA 2 sur la Nintendo 64 et GTA 2 : Berlin
Pour le premier, il a été brièvement prévu sur la Nintendo 64, mais la seule preuve de son existence réside dans un document de Take-Two, mais aussi dans un article d’IGN de l’époque. En revanche, pour le second, il s’agissait d’un DLC à l’instar de GTA : London 1969. Celui-ci a notamment été relayé sur certains forums liés à l’univers de Grand Theft Auto.
Mais d’abord, pourquoi un tel nom ? Initialement, le jeu devait se dérouler à Berlin dans les années 1980, avant la chute du Mur de Berlin. Tout a été pensé par les équipes de la firme étoilée, puisque la bande-son prévue pour le jeu aurait été composée de musique électronique allemande.
Contacté par des confrères, un responsable des ventes de Take-Two en Allemagne à cette époque (donc dans les années 2000) explique que l’idée principale était de créer une extension avec les quartiers de Berlin, et d’y ajouter des véhicules de marque allemande notamment. Selon une autre personne qui travaillait sur ce projet à l’époque, les idées affluaient. En revanche, ces idées étaient très souvent confrontées à des employés de Take-Two qui, eux, n’étaient pas intéressés.
Le pack de missions de GTA 2000
Après la naissance des deux extensions de Grand Theft Auto, à savoir GTA : London 1969 et GTA : London 1961, les équipes de Rockstar Toronto ont voulu travailler sur un pack de missions. Selon Raymond Larabie, il ne devait pas être un jeu complet. Il avait seulement travaillé sur un graphique représentant une navette spatiale en ruine, rien de plus. En revanche, toujours selon lui, c’est étonnant qu’il ne figure pas dans les jeux annulés de la firme étoilée…
GTA Online Crime World
Déjà en 1999, Take-Two pensait à une version en ligne, multijoueurs de Grand Theft Auto. Ils avaient également l’intention de développer d’autres versions similaires de leurs titres. Peu après l’acquisition de DMA Design par la société de distribution, cette dernière a annoncé le développement d’un opus nommé GTA Online Crime World, ce qui correspondait donc à la version en ligne.
En effet, lors de la révélation publique de l’acquisition de DMA Design, le jeu s’est hissé dans les titres à venir de la firme. Son gameplay devait d’ailleurs s’inspirer de ce qu’ils avaient proposés dans les opus précédents, tels que GTA 1 et 2. Cette mention dans l’article démontre que l’idée était assez avancée.
Une forte volonté de créer un jeu en ligne
Si l’on se penche sur la volonté de la firme étoilée d’évoluer dans le monde du jeu en ligne, on découvre que celle-ci était assez poussée. C’est à dire que Take-Two avait pour plan de fusionner DMA Design et Rockstar Games afin de proposer des jeux en ligne dignes de ce nom. Dans ce projet, on remarque aussi la mention d’une société israélienne, Pixel Broadband. Même si ce projet n’a pas abouti, on comprend alors que l’univers en ligne attirait massivement Take-Two.
Même l’ancienne directrice de développement chez Rockstar, Susan Cummings, déclare qu’un MMO (Massively Multiplayer Online, un jeu en ligne) était envisagé dans les couloirs de la société :
Il y a eu beaucoup de choses qui ont commencé. On parlait d’un MMO GTA. Il y en a eu un en préparation à un moment donné, mais il n’en est jamais ressorti. Ce n’était tout simplement pas le bon projet.
Et c’est là que l’on comprends notamment que chaque projet doit être développé à la bonne époque. C’est à dire que dans les années 2000, le jeu en ligne ne faisait pas partie de la liste des préférences des joueurs, peut-être plus friands de jeux narratifs ou de missions, à l’instar de ce qui est proposé dans les tous premiers jeux de la licence.
Godzilla prend l’Amérique | GTA 3 (Dreamcast)
Avant le développement de Grand Theft Auto 3 sur PS2, une version avait été imaginée pour la console Dreamcast, développée par Sega. Le producteur de DMA Design, Gary Penn, l’avait même nommée Grand Theft Auto : Godzilla Takes America. Au départ, Leslie Benzies avait pour but de présenter un modèle en 3D d’une ville. C’est aussi à cette même époque qu’a été développé Manhunt.
Les équipes de DMA s’intéressaient également à là Dreamcast. En effet, Gary Penn était assez charmé par le fonctionnement des gâchettes de la manette. C’est Alan Jack, ancien ingénieur support, qui expliquait leur projet :
Ils avaient construit une démo technique sur un kit de développement Dreamcast qui montrait des voitures filant en 3D, avec de superbes lumières et une déformation complète des carrosseries. Je me souviens que Gary ne voulait pas tuer leur créativité, alors il a rassemblé quelques-uns d’entre nous et leur a dit : « Faisons quelque chose en 3D, qui utilise le prototype de la ville et qui soit sur la Dreamcast ».
L’explication de Godzilla
Gary Penn avait quant à lui un autre projet pour cette ville. Le monstre, nommé Godzilla, devait pouvoir se déchaîner dans la ville, « Vous vous promenez, vous mangez des gens et vous grandissez, puis vous détruisez encore plus de choses ». In fine, ce projet n’a jamais vu le jour. Cela s’explique par le fait que c’est au moment où Take-Two a racheté DMA pour une très grosse somme d’argent, ce qui a modifié les plans du studio. En revanche, le développement de GTA 3 sur la Dreamcast a tout de même continué.
Même en 2023, Aaron Garbut (l’actuel co-directeur de studio chez Rockstar North), possède de bons souvenirs quant à DMA Design et la console. En effet, il déclare que « lorsque nous avons terminé notre premier jeu à DMA Design, nous avons eu le temps de faire des prototypes et de trouver des idées. Nous avons également eu accès à quelques kits de développement pour la Dreamcast. Pendant plusieurs semaines, nous avons réussi à créer un certain nombre de blocs d’une ville avec des docks, des zones commerciales et des immeubles ». Ils ont alors crée un véritable terrain de jeu ! Rappelons-le, des fans ont rendu possible ce portage de GTA 3 sur Dreamcast !
GTA 2.5 | GTA Miami
Après la sortie de GTA 2, les équipes se sont empressées de travailler sur un nouveau projet, un troisième jeu intitulé GTA2.5. Aussi intitulé GTA Miami, vous l’aurez compris, il aurait dû prendre place dans cette ville. Selon Obbe Vermeij (ancien directeur technique chez Rockstar North), il devait présenter une perspective isométrique en 2,5D. Mais, qu’est ce qu’ils appellent la 2,5D ?
Cet aspect technique méconnu s’explique en réalité par le fait qu’en raison de limitations techniques le jeu se déroulait de « haut en bas », avec un recul et un angle plus important. La caméra se déplaçait aussi, ce qui donnait finalement un rendu assez proche de la 3D. En revanche, la caméra n’était pas derrière le personne comme dans GTA 3.
Il était en cours de développement sur PC et PS1. Mais si on l’évoque aujourd’hui, c’est qu’il a été annulé… En effet, ils ont fait ce choix lorsque les bureaux de DMA Design ont fermés et que les équipes de Space Station Silicon Valley et celles travaillant sur le projet de GTA 2 ont été fusionnées.
GTA Tokyo, GTA Bogota, et GTA Sin City
Avant la sortie du mastodonte Grand Theft Auto : San Andreas, une dizaine de marques ont été déposées pour Grand Theft Auto. Cette fois-ci les villes n’étaient plus Vice City, San Andreas ou Liberty City, mais bel et bien des lieux existants. Parmi ceux-ci on retrouve le Japon, Las Vegas ou encore la Colombie.
Malgré les espoirs des fans, ces villes et pays n’ont pas retenu l’attention des équipes de Rockstar. Comme vous le savez, seules les trois villes citées précédemment ont pu accueillir les activités illicites des GTA. Seul un dénommé Grand Theft Auto Tokyo aurait pu voir le jour sur la PS2, selon des preuves trouvées suite à la fuite du code source de Grand Theft Auto 5. Alors, nos confrères ont essayé d’en savoir plus sur cet opus. Selon une personne ayant travaillé chez Rockstar, Tokyo était l’une des villes sérieusement envisagée pour la licence :
Sam était très impliqué dans la scène tokyoïte. Il venait de sortir GTA III à l’époque et ils se rendaient souvent à Tokyo pour promouvoir le jeu. Cela semblait être une ville cool et intéressante, mais en fin de compte, c’était juste une question de logistique. Il fallait que l’équipe de recherche se rende sur place suffisamment longtemps pour cartographier la ville et que la satire culturelle s’intéresse à ce qui pourrait fonctionner de manière appropriée dans cette ville. Il n’a pas été facile de faire le lien entre ces deux éléments et nous avons pensé qu’il était plus cool de s’en tenir aux villes présentées dans Grand Theft Auto 1.
L’importance de la culture américaine
C’est donc pour des raisons logistiques et culturelles que les équipes ont fait le choix de rester sur les villes fictives. On le sait, le succès des GTA repose sur une satire assez poussée et sans équivoque de la culture américaine. Mais qu’en est-il de la culture japonaise ? Effectivement, le pari était peut-être un peu plus risqué.
Aussi, la source explique pour quelles raisons les marques avaient été déposées en amont. À cette époque, les « limiers » d’internet n’existaient pas, ou très peu. C’est à dire que même si les marques étaient déposées, le public n’en avait pas forcément connaissance. Alors que de nos jours, Internet s’enflamme très vite. À l’époque, le fait de déposer une marque permettrait surtout de se « protéger contre les squatteurs de domaine ». Aujourd’hui, si quelqu’un découvre une marque déposée, la nouvelle se répandra très vite sur les réseaux sociaux.
GTA Advance (Destination Software)
Nous avons évoqué plusieurs consoles de l’époque dans ce dossier, mais pas la Game Boy Advance. En effet, en 2001, l’éditeur Destination Software a annoncé qu’il avait obtenu les droits pour porter GTA 3 sur la console. Au départ, le studio britannique Rebellion à été chargé de porter les deux premiers titres sur la Nintendo portable, alors que DMA Design devait s’occuper de la version portable du troisième opus de GTA.
Mais fin 2002, des rumeurs ont circulées sur l’annulation de ce projet, ce que Destination Software a complètement démenti dans la presse. S’ensuit donc une grande confusion du côté du grand public sur la date de sorti effective du jeu. Selon Susan Cummings (citée plus haut), cet accord aurait été conclu entre Take-Two et l’éditeur, sans que Sam Houser en soit informé.
Ensuite, selon une autre personne, ce projet n’aurait jamais dépassé la simple conception, et a finalement été abandonné quand Rockstar a eu suffisamment de poids pour se défaire du choix de Take-Two. Selon les équipes, « nous avons examiné un grand nombre de produits qu’ils essayaient de faire pour nous et rien n’était vraiment à la hauteur. Nous nous sommes donc inévitablement retirés de cet accord dans un contexte un peu difficile ».
GTA Advance (Crawfish Interactive)
Après cette fin d’accord avec la société Destination Software, la firme étoilée s’est logiquement lancée à la recherche d’une autre société de développement. Grâce à ses prouesses techniques utilisées pour son jeu de tir à la première personne, Ballistic: Ecks vs. Sever, c’est Crawfish Interactive qui a été choisie. À l’instar de GTA 3, le scénario débute avec un personnage coincé dans les griffes de la mafia.
Ce jeu devait introduire deux armes que les joueurs allaient pouvoir utiliser dans GTA Vice City, à savoir le katana et le minigun. Selon un ancien employé de Rockstar, l’idée initiale concernant ce jeu était de proposer une extension de GTA 3. Malheureusement pour elle la société de développement Crawfish a mis la clé sous la porte. Finalement, la firme étoilée a choisi Digital Eclipse, un studio de développement américain.
En réalité, les deux studios ont été victimes d’un quiproquo. D’abord parce que Crawfish a dû passer un accord avec une société d’affacturage (procédé qui permet à une entreprise de renforcer sa trésorerie en cédant des factures en attente de règlement à une société appelée société d’affacturage), et qu’ensuite Rockstar n’a pas forcément apprécié cette manière de fonctionner. Certaines images du jeu sont toutefois sorties dans la presse quelques années plus tard, via le portfolio de l’ancien programmeur de Crawfish, Anders Granlund.
Des DLC de GTA 5
De nombreux DLC (extensions) ont été annulés pour Grand Theft Auto V. C’est au total huit différentes extensions qui n’ont pas vu le jour pour l’opus sorti en 2013, ce qui a été prouvé par des leaks. Quand on regarde la liste déployée ci-dessus on comprends que le studio a toujours voulu développer de nombreuses extensions pour ses jeux, même les plus récents.
GTA San Andreas en VR
Prouvant une nouvelle fois le rayonnement des jeux de Rockstar Games, le propriétaire de Facebook, Mark Zuckeberg, avait annoncé GTA San Andreas en VR (en réalité virtuelle) en 2021. In fine, cet opus à été « mis en attente », pour des raisons inconnues. En août 2024, Meta a confirmé la mise en attente dans un mail adressé à IGN, sans apporter davantage de réponses aux joueurs.
Alors, que pensez-vous de tous ces jeux annulés ? Auriez-vous une préférence dans la liste ci-dessus ? N’hésitez pas à nous partager votre avis en commentaire ! Pour ne rien manquer de l’actualité de Rockstar Games, rejoignez-nous sur YouTube, X (Twitter), Threads, Instagram, Facebook, Bluesky et Discord.
Bonne journée à toutes et tous sur Rockstar Mag’.