Strauss Zelnick se confie sur la gestion des effectifs chez Rockstar

Même si Rockstar et Take Two communiquent globalement assez peu, c’est lors d’une interview que Strauss Zelnick aborde le sujet de la gestion des effectifs. Il liste en effet, selon lui, les différentes clés de la réussite de la firme étoilée. 

Rockstar Games fait probablement rêver les développeurs du monde entier. Justement connue à l’international pour produire les jeux vidéo parmi les plus qualitatifs du marché, la firme étoilée communique en revanche assez peu sur ses méthodes, sur la gestion de ses équipes… et sur ses jeux.

Strauss Zelnick, le PDG de Take-Two, la société de distribution qui possède Rockstar, s’est confié sur plusieurs sujets liés à la société de développement, et notamment sur sa gestion des effectifs. Ce corps de métier est assez compétitif, comme le rappelle le journaliste. Alors, comment les équipes semblent gardent leurs talents bien au chaud dans les différents studios présents sur toute la surface du Globe ?

Une gestion des effectifs qui valorise le talent

Même s’il s’agit d’un secteur où la concurrence peut être rude, Rockstar reste l’un des studios les plus connus dans le monde du jeu vidéo. Cette notoriété n’est évidemment pas étrangère au fait que de très grands talents intègrent les différentes équipes de production. Mais ce n’est pas uniquement pour cette raison, puisque la société semble également privilégier les prouesses créatives des employés avant tout :

Je pense que nos équipes font le mieux qu’elles peuvent afin d’être attractives et motivantes pour garder nos effectifs. Il me semble que j’ai la capacité d’identifier les personnes vraiment talentueuses et de les convaincre de travailler avec nous et surtout, de poursuivre leurs véritables passions créatives. C’est ainsi que l’on crée des succès. Nous créons donc une culture où le talent est énormément valorisé. Puis nous essayons de ne pas les embêter plus que nécessaire et de les encourager à faire leur travail.

Strauss Zelnick, PDG de Take-Two 

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Strauss Zelnick pour Bloomberg © Bloomberg

Il ne rentre néanmoins pas dans les détails. Même s’il évoque la stratégie globale, nous ne savons pas réellement comment les équipes valorisent les compétences de leurs recrues. Selon lui, elles adoptent une position qui privilégie l’autonomie des employés avec notamment tout un système d’encouragement. Un ancien employé a, au contraire, dénoncé une ambiance sous pression et assez difficile à vivre pour les salariés voulant vivre leur rêve auprès du géant vidéoludique.

Autre élément qu’il évoque et qui est l’un des plus faciles à deviner, est l’aspect financier. C’est aussi cet appât du gain qui fait de Rockstar un studio qui semble être attractif pour les développeurs, même s’il reste également très vague sur ses confidences :

Nous fournissons des ressources financières illimitées pour atteindre la perfection, et tout le monde va dans cette direction, puis nous rémunérons les gens de manière appropriée. Nous partageons donc le succès, mais les motivations de nos actionnaires doivent être alignées sur celles de nos collègues. 

Strauss Zelnick, PDG de Take-Two 

Finalement, nous apprenons que le studio semble adopter une stratégie qui valorise et récompense le savoir-faire de ses employés. Mais la version que donne Zelnick se confronte en revanche avec celle d’un ancien employé de la firme… Qui devons nous donc croire ?


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