Take-Two : Jusqu’où ira Red Dead Redemption 2 ?

Le président de Take-Two Interactive en est convaincu, la réussite commerciale de Red Dead Redemption 2 est inévitable. La véritable interrogation qui le parcourt concerne l’ampleur de ce succès, qui est loin d’être certaine.

Comme nous vous l’expliquions il y a moins d’une semaine, le PDG de Take-Two est confiant quant à l’avenir de son entreprise et aux résultats de vente des produits qu’elle propose. Néanmoins, et c’est normal, une incertitude plane autour des revenus générés par le prochain jeu de Rockstar Games.

Jaquette de Red Dead Redemption II
La jaquette du jeu, parce qu’elle le vaut bien

Lors d’un entretien accordé au site gamesindustry.biz durant l’E3 2018, Zelnick a admis qu’il ne s’attendait pas à un succès aussi important que Grand Theft Auto V (sans blague !) et que l’ambition de la firme est avant tout de mettre en avant le divertissement et la créativité de ses filiales et de leurs équipes.

Par ailleurs, alors que les analystes les plus prudents pensent que le titre se vendra aux alentours de 12 millions d’unités et que les plus optimistes penchent pour 15 millions, Strauss Zelnick voit les choses sous un autre angle.

Je ne pense pas qu’il s’agisse d’une affaire de chiffres avec des critères définis. Je crois qu’il faut se demander à quel point le produit est phénoménal, et s’il capte l’attention et l’imagination des gens.

Le PDG de Take-Two s’est également exprimé vis-à-vis de l’absence relative de l’entreprise lors du dernier E3, Zelnick considérant davantage l’évènement comme une rencontre entre professionnels du secteur et non un lieu de promotion.

Portrait de Strauss Zelnick
Strauss Zelnick, dit « Le Patron »

Cela dit, la raison du mutisme de Take-Two est plus simple : le développement des franchises les plus importantes de la firme prend du temps, bien plus de temps que prévu. Toutefois, l’ambition reste la même.

À long terme notre objectif est de faire revenir nos franchises les plus importantes, non pas sous une forme annualisée mais de façon à avoir une poignée de grosses sorties chaque année. Nous aimerions également proposer de nouvelles IP sur le marché de façon régulière, comme nous l’avons toujours fait.

Enfin, l’interview s’est orientée vers le modèle économique de Take-Two, ou plutôt celui qu’il cherche à mettre en place dans ses futures productions. Un modèle tourné vers des achats récurrents comme des microtransactions ou, lors de cette entretien, des contenus téléchargeables à l’image de ceux de la série Borderlands.

Bannière GTA Online
La poule aux oeufs d’or de Take-Two

Les rentrées phénoménales d’argent obtenues à l’aide du succès surprise (même pour Zelnick !) de GTA Online sont bien entendu évoquées, et mises en avant dans « un but de divertissement et non de monétisation, en interne comme en externe », affirme-t-il.

Nous souhaitons suivre notre engagement afin de pouvoir monétiser. Nous travaillons afin de divertir le client parce que c’est ce qui les pousse à s’investir dans nos produits, et de cet engagement découlera des revenus et des produits si nous le faisons correctement.

À très bientôt sur Rockstar Mag’ !