GTA 3 | Pourquoi a t-il autant révolutionné l’industrie du jeu vidéo ?
Au cours de son interview accordée à Lex Fridman, Dan Houser est revenu sur sa carrière chez Rockstar Games. Il a pu revenir sur la sortie de nombreux jeux qui ont marqué sa vie, mais aussi celle de l’industrie du jeu vidéo.
Dan Houser a co-fondé Rockstar Games aux côtés de son grand frère Sam, ains que Gary Foreman, Jamie King ou encore Terry Donovan. Entre 1998 et 2020, il a participé et co-dirigé l’ensemble des jeux de la firme étoilée. De GTA Vice City, en passant par San Andreas, Bully, GTA 4, Max Payne 3, GTA 5 et, bien entendu Red Dead Redemption II, on ne compte plus le nombre de pépites sur lesquelles Dan a pu travailler.
Parmi elles, on compte forcément GTA III, en 2001. Lors de sa sortie sur PS2, le jeu fut une véritable révolution. Le jeu a marqué de son empreinte son époque et des millions de joueurs à travers le monde. Et, justement, Dan revient sur la sortie de Grand Theft Auto III et explique pourquoi le jeu a autant révolutionné son époque.
GTA III : la révolution signée Rockstar Games

Grand Theft Auto III est sorti en octobre 2001 sur PS2, en exclusivité temporaire, avant d’arriver sur PC et Xbox en 2004. Dès sa sortie, le jeu va obtenir des notes dithyrambiques et va remporté l’unanimité auprès des joueurs. D’ailleurs, c’est pour cela que Lex Fridman affirme au cours de l’interview qu’il s’agit probablement l’un des jeux les plus influents de tous les temps. Il demande ainsi à Dan, pourquoi ce GTA a t-il autant marqué l’industrie.
Dan Houser : « C’était une simulation à faible IA, mais réactive. Tu pousses le système, il te répond avec une personnalité apparente. Et si tu ne fais rien, le monde existe quand même. Tu peux n’être qu’un touriste numérique. Regarder des panneaux, écouter la radio, parler à des passants, surtout à partir de Vice City. L’illusion que le monde tourne indépendamment de toi était captivante. »
Lex Fridman : « On parle de game design systémique et de sandbox. Les règles s’entrecroisent pour produire de l’émergence, pendant que le joueur sent qu’il peut tout faire. La combinaison crée le vivant. »
Dan Houser : « Exactement. À l’époque de GTA III, on commençait à peine à comprendre comment remplir ces mondes de contenu qui s’imbrique et reste intéressant quand tu bouscules les systèmes. »
Si Grand Theft Auto III a eu un impact aussi fort à sa sortie, c’est tout simplement parce qu’il était le premier à offrir une simulation aussi poussée et réaliste d’une gigantesque ville comme New York (Liberty City). Que le joueur soit acteur ou spectateur, la ville vivait et il se passait des choses. Si aujourd’hui cela semble logique, à l’époque, sur PS2, c’était du jamais vu. Et c’est ce qui a permis au jeu de devenir le phénomène culturel que nous connaissons à ce jour.
La suite ? Nous la connaissons tous. GTA Vice City et GTA San Andreas vont enfoncer le clou en 2002 et 2004, avant l’arrivée de GTA IV en 2008 avec le moteur RAGE qui va repousser encore plus les limites.
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