Les GTA bientôt censurés et retirés des plateformes de vente en ligne ?

Les processeurs de paiement VISA et Mastercard en guerre contre le contenu violent et la nudité dans les jeux vidéo ? C’est une réalité et déjà plus de 27 000 jeux ont été supprimés de certaines plateformes. Visiblement, la licence GTA pourrait être, elle aussi, dans le collimateur des géants américains. 

Depuis plusieurs jours, la situation est assez tendu entre les différents processeurs de paiement, notamment VISA et Mastercard qui partent en croisade pour censurer et faire retirer de la vente des milliers jeux qui contiennent du contenu jugé problématique, comme de la nudité et de la violence. En quelques jours, ce sont plus de 27 000 jeux qui ont été touché par cette censure sur des plateformes comme Steam, GOG ou encore Zoom, une plateforme similaire spécialisée dans les jeux rétro.

D’ailleurs, c’est sur son site officiel, par l’intermédiaire d’un communiqué que Zoom a affirmé son intention de lutter contre cette censure :

« Comme vous le savez probablement, plusieurs titres pour adultes ont été radiés des résultats de recherche dans le secteur. L’un de nos processeurs de paiement nous a informés qu’un « confrère du secteur » était préoccupé par notre contenu. Nous n’envisageons pas de supprimer de titres et ferons tout notre possible pour empêcher de tels retraits. Nous sommes de fervents défenseurs de la liberté artistique et le resterons toujours ».

Plus inquiétant cependant, la plateforme Zoom a confirmé par mail au média GamingOnLinux, que VISA et Mastercard prépareraient déjà une nouvelle vague offensive. Après s’être pris majoritairement à des jeux modestes et indépendants, les deux processeurs de paiement viseraient des licences et des studios bien plus réputés, comme GTA, Saints Row ou encore Duke Nukem.

Alors, pour le moment, rien n’est encore fait. Depuis sa sortie en 1997, la licence GTA n’est pas à son coup d’essai en matière de procès et de tentative d’interdiction. Faire pression et retirer de la vente des jeux de studios indépendants est une chose, s’attaquer au mastodonte Rockstar Games avec l’armée d’avocat de Take Two, en est une autre. Affaire à suivre donc.

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