Une nouvelle fois, Rockstar Games se retrouve au cœur d’une nouvelle controverse. L’entreprise a récemment procédé au licenciement de plusieurs dizaines d’employés au Royaume-Uni et au Canada. Le syndicat britannique IWGB qualifie cette décision de tentative manifeste d’entraver la syndicalisation au sein du groupe. Rockstar, de son côté, affirme que ces renvois sont liés à des cas de « faute grave ». Ces plaintes interviennent dans un climat déjà tendu, marqué par des critiques sur les conditions de travail au sein du studio. 

Une trentaine d’employés licenciée

Il y a quelques jours, Rockstar Games a licencié plusieurs dizaines d’employés. Ces licenciements ont eu lieu au sein de plusieurs bureaux du Royaume-Uni et du Canada. Selon le syndicat britannique Independent Workers’ Union of Great Britain (IWGB), entre 30 et 40 employés ont été licenciés jeudi. Tous faisaient partie d’un groupe de discussion syndical privé sur Discord. Certains étaient membres du syndicat, tandis que d’autres participaient à des démarches d’organisation collective.

Rockstar vient de commettre l’un des actes de répression syndicale les plus flagrants et les plus impitoyables de l’histoire de l’industrie du jeu vidéo. Ce mépris flagrant pour la loi et pour la vie des travailleurs qui génèrent leurs milliards est une insulte à leurs fans et à l’ensemble de l’industrie mondiale. 

— Alex Marshall, président de l’IWGB

De son coté Take-Two Interactive défend Rockstar Games. Le porte-parole justifie les licenciements par une faute grave.

Ces licenciements ont été effectué pour faute grave, et pour aucune autre raison. Nous soutenons pleinement les ambitions et l’approche de Rockstar.

— Alan Lewis, porte-parole de Take-Two

Ce nouvel épisode intervient dans un contexte tendu pour le studio. En 2024, le syndicat a déjà critiqué Rockstar pour avoir imposé un retour au bureau cinq jours par semaine. Cette mesure avait été justifié par la direction comme des raisons de sécurité pour éviter les fuites de Grand Theft Auto VI.

Qui croire ?

L’article de Bloomberg a interrogé les deux parties, qui se contredisent. Il convient donc de laisser le bénéfice du doute et d’attendre la suite. Cette affaire peut potentiellement se retrouver devant les tribunaux. Cependant, les événements passés et le nombre important d’employés concernés (entre 30 et 40) ne jouent pas en faveur de Rockstar Games. L’entreprise a déjà été critiquée pour sa manière de traiter ses employés, et le fait qu’autant de personnes soient touchées renforce la crédibilité des allégations portées par l’IWGB.

Si ces faits s’avèrent exacts, l’action de Rockstar serait condamnable sur le plan éthique. La production de jeux de grande qualité et le statut de l’entreprise comme l’un des leaders de l’industrie vidéoludique ne justifient en aucun cas un traitement inéquitable de ses employés.

Ce nouveau scandale inquiète de nombreux fans à l’approche de la sortie de GTA 6. Cette affaire devrait peu affecter la date de sortie, il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter. Il est probable que le conflit se règle devant les prud’hommes entre Take-Two et l’IWGB. Nous continuerons de suivre cette affaire sur Rockstar Mag’.

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